Prochain permis côtier à compter du 15 janvier 2024

Grand nettoyage de printemps

Gestionnaire du port, l’association des Pêcheurs-plaisanciers s’apprête à mettre en place un dispositif (passerelles et pontons, notamment) qui va élargir la capacité d’accueil.

Entretien

Pascal Baudouin, président

de l’association des Pêcheurs-plaisanciers.

De quel matériel se dote le nouveau port ?

Deux passerelles viennent de Cap l’Orient, elles nous seront utiles. De l’autre côté de la cale, il y a 90 à 100 m de pontons. Ces infrastructures ne sont pas neuves mais elles ont un coût : 3 400 €. A nous maintenant de les retaper. A l’heure où la concession de gestion du port va nous être accordée, cela vient à point. Une opération menée avec les services de la Ville et René Largouët, le patron de Pêchalu, qui a mis à notre disposition ses moyens techniques.

Où sera placé ce dispositif ?

Ces pontons seront disposés le long du quai de la DDE, à deux mètres du bord. Cela permettra à une vingtaine de bateaux au moins d’y mouiller. La carte d’un tourisme fluvial est plus que jamais à jouer. Quand il ne fait pas trop beau, plutôt qu’une sortie à Groix, pourquoi ne pas remonter le Blavet et venir désormais passer la journée sur Hennebont où les attraits touristiques ne manquent pas, avec ses remparts, le musée, l’Espace du cheval, ses restaurants…

Vous êtes en plein nettoyage de printemps ?

Dans la benne, il y a tout ce qu’on a retiré des berges comme un vieux radiateur en fonte, des roues, des bouteilles et plein de déchets plastiques. Il y aussi ces épaves de quatre bateaux que nous jetons à la benne, faute d’avoir été entretenus par leurs propriétaires. Il y a encore du travail à faire en matière de civisme et d’écologie.

Êtes-vous satisfait de la mobilisation pour ces grandes manoeuvres ?

Parmi les plaisanciers qui sont installés là, 30 % n’ont pas de carte. Samedi matin, pour mener le grand nettoyage, nous étions une vingtaine, pas plus. Pour une association qui compte 300 adhérents, c’est mince. Les gens viennent nous voir quand il y a un problème et qu’ils ont besoin de nos services. Sinon, c’est une mentalité de purs consommateurs qui se développe.

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