Prochain permis côtier à compter du 15 janvier 2024

Les pêcheurs plaisanciers veillent sur le port

apph_OF1Le dynamisme de l’association des pêcheurs plaisanciers ne faiblit pas. Avec plus de deux cents adhérents, le président, Pierre Baudoin, défend les droits de tous les pêcheurs, qu’ils soient à quai, à pied ou en bateau.

Entretien

Pascal Baudoin, président des pêcheurs plaisanciers.

Trente ans, c’est un bail…

Les statuts ont été déposés le 16 avril 1983. Au départ, c’était une bande de copains, une douzaine. Aujourd’hui, nous sommes plus de 200 adhérents. Le premier président fut Gilbert Le Diraison, assisté d’Alain Bouédec, vice-président durant treize ans. Puis, ce furent Yves Le Roy (4 ans), Louis Le Bourvellec, à la barre de 1990 à 2002. Alain Vittoz prit le relais, un an. Et j’assure la présidence depuis 2004, sauf 2011 où je fus relayé par Gilbert Breton.

Les objectifs ont-ils évolué ?

Les pêcheurs plaisanciers coiffent plusieurs casquettes. C’est, par exemple, un centre de formation agréé par les Affaires maritimes. Avec Gérard Remars, nous assurons tous deux la préparation aux permis côtier, fluvial et hauturier. La seconde fonction est d’ordre associative. Nous organisons des sorties de pêche, des animations et entretenons des liens étroits avec les autres associations du pays de Lorient (1). Bien sûr, en tant qu’association hennebontaise, les pêcheurs plaisanciers participent à la vie de la cité. Ainsi, nous sommes partie prenante des fêtes de Noël, avec l’accueil du Père Noël, tant à la fête de Saint-Caradec (le 15 décembre) qu’à celle du centre-ville (le 24 décembre). Sans oublier le Téléthon dont nous serons, cette année, la locomotive. La troisième raison d’être, c’est la gestion du port.

Pouvez-vous développer ce dernier aspect ?

Par convention passée avec la mairie, nous gérons, en effet, le port d’Hennebont. Un permanent de chez nous accueille les plaisanciers, perçoit les redevances et s’occupe de l’entretien des bouées et des corps-morts. Ceci, également en partenariat avec la Région pour les mouillages, sur tout le périmètre des eaux intérieures (lacs, canaux, rivières).

Des projets particuliers ?

Oui, mais c’est trop tôt pour en parler. Notre bureau a adressé un courrier aux candidats qui se présentent aux municipales. Nous leur avons demandé leurs projets pour le développement du port. Nous, ce qu’on veut, c’est que ce soit un vrai port et non des quais de mouillage. Il y a ici un énorme potentiel qui, avec des équipements adéquats, boostera le tourisme. Les limites de ce port doivent aller, en amont, de Saint-Caradec à la première écluse et, en aval, du viaduc au ruisseau du Toul-Douar. Il n’y a pas à avoir peur de devoir créer des infrastructures sur cette vaste zone, car il n’y a là que des berges et non des quais…

Samedi 16 novembre, repas des Pêcheurs-plaisanciers, au centre socioculturel, à partir de 20 h.

(1) Un rôle facilité par le fait que Pascal Baudoin est également vice-président départemental de la fédération des pêcheurs plaisanciers. À ce titre, les pêcheurs plaisanciers défendent les droits de tous les pêcheurs, qu’ils soient à quai, à pied ou en bateau.