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Un Hennebontais en tête du Mondial des Viper

voile-en-tete-du-mondial-des-viperInstallé depuis un an à Hennebont, Éric Le Bouedec brille à Erquy, en duo sur un catamaran léger. Épilogue vendredi.

« Pour l’instant ça va bien, on a couru huit manches et on en a gagné six. C’est un super petit bateau, une vraie mobylette ! » Hier en fin d’après-midi, Éric Le Bouedec ne boudait pas son plaisir. En tandem avec Emmanuel Le Chapelier, Briochin émigré à Toulon, il caracole en tête du championnat du monde des Viper qui a démarré lundi à Erquy, près de Saint-Brieuc dans les Côtes-d’Armor.

Menuisier agenceur

Éric a 29 ans, il est menuisier agenceur. Originaire de Riantec, où il a passé les trois quarts de sa vie, il s’est installé à Hennebont voici un an. « Je suis licencié au yacht-club de la Trinité, où je navigue plutôt sur des voiliers habitables. J’ai commencé à courir sur Viper il y a deux ans, dit Éric. Emmanuel vend des voiliers à Toulon, dont ce petit cata. Il m’a proposé de faire de la compétition avec lui. »

Le Viper, c’est un catamaran léger de 16 pieds (4, 88 m) dessiné en 2007 par un architecte australien. L’association des deux hommes à bord de cette nouvelle série s’est tout de suite avérée fructueuse : « Nous avons gagné le championnat de France de catas interséries en mai 2013 et 2014, et nous sommes devenus vice-champions de France longue distance en juin dernier, après un aller-retour entre le cap Fréhel et Saint-Lunaire. »

Verdict aujourd’hui

36 équipages sont engagés dans le championnat du monde qui s’achève ce vendredi. « Pour l’instant, sur le podium, nous sommes premiers avec sept points d’avance sur un équipage belge, et treize points sur le troisième, un équipage australien. Cette série est très cosmopolite », annonce Éric, qui a pris des vacances, comme son alter ego Emmanuel, afin d’aller au bout de cette compétition.

La confortable avance du tandem sera-t-elle suffisante ? « Demain (NDLR ce vendredi) on court encore au maximum trois manches. Le vent s’annonce très instable, on verra. Samedi, je serai rentré à Hennebont. » Avec le titre mondial en poche, espère-t-il très fort.

François NIKLY.