L’association des pêcheurs plaisanciers assure la gestion d’une partie du port. Elle souhaite le transfert de la concession départementale à la commune afin de rendre cet équipement plus performant.

L’association des pêcheurs plaisanciers a été créée il y a vingt-neuf ans. La Ville lui sous-traite, grâce à une convention qu’elle renouvelle chaque année, la gestion, l’entretien et la maintenance du port (80 bateaux).
L’association est agréée pour la préparation des candidats aux permis côtiers et hauturiers. Pascal Baudoin et Gérard Remars disposent pour les formations d’un logiciel dernier cri. Malgré un important nombre de demandes, le taux de réussite est pratiquement de 100 % à chaque session.
Les pêcheurs-plaisanciers agissent aussi pour la promotion et la préservation de la faune et de la flore.
Les limites du port
Aujourd’hui, la zone portuaire que gère la Ville ne balaie que deux chaînes-mer entre le viaduc et le pont Jehanne-la Flamme. Or, le port va bien au-delà puisqu’il s’entend jusqu’au Ty-Mor. Le reste relève du Département. L’association souhaite que le département transfère, au bénéfice de la commune, la concession et les installations affectées principalement à la plaisance et accessoirement aux autres activités.
« On souhaite que la Ville s’occupe de toute la concession jusqu’à la limite de la commune. L’association serait candidate pour gérer l’ensemble, par délégation de service public, avec l’accord des associations locales et des professionnels du nautisme, explique Jean-Pierre Ollivier, le vice-président des pêcheurs plaisanciers. On pourrait améliorer l’accueil grâce à des pontons disposés le long du quai, côté DDE, des possibilités de mouillage amplifiées et des berges aménagées ».
Une étude-enquête
En décembre 2005, les élus avaient voté, à l’unanimité, un projet d’extension du port « du ruisseau du Toul-Douar jusqu’à l’écluse du Polvern ». Depuis, il en a coulé de l’eau sous le pont du Blavet. Et ce projet est resté un voeu pieux. L’ancien élu regrette les « pesanteurs administratives » d’autant que la ville a acheté les anciens pontons du port de Lorient. Le chantier ne demande qu’à démarrer pour les restaurer et les installer.
Un espoir de voir le projet se concrétiser un jour : la Ville vient de commander une étude-enquête à Audelor, l’agence d’urbanisme et de développement économique du pays de Lorient en vue d’une éventuelle extension et aménagement. Un compte rendu devrait être rendu en février…

Une bonne ambiance règne au Ty-Mor

Les adhésions
Avec 287 adhérents – dont 147 possèdent la carte de la FNPPST, la Fédération nationale des pêcheurs-plaisanciers sportifs de France, les effectifs de l’association augmentent d’année en année. Les adhérents viennent du pays d’Hennebont, mais aussi de Caudan et Plouay. Une bonne ambiance règne au Ty-Mor.
La vie locale
Les pêcheurs-plaisanciers apportent leur aide chaque fois que c’est possible. Ils participent ainsi au Téléthon, ils contribuent à l’arrivée du Père Noël (aussi bien de Saint-Caradec que de la Ville). Ils embarquent les enfants du centre de loisirs à bord de leur flottille pour des virées annuelles.
Les relations avec les clubs voisins
Jamais les relations avec les clubs avoisinants, de Guidel à Etel, n’ont été autant au beau fixe. Les rencontres et les échanges sont nombreux. Les infos circulent bien. Pascal Baudoin est aussi le vice-président départemental des pêcheurs-plaisanciers. Il pourrait occuper prochainement des fonctions nationales.