Depuis le 1 er janvier, Olivier Bocquillon, le policier municipal, est équipé d’un appareil portatif qui permet l’enregistrement direct des contraventions. « Avant, le traditionnel carnet à souche avec calque était utilisé. Deux feuillets étaient apposés sur le pare-brise, le contrevenant payant par chèque ou en espèces. Par temps de pluie, ce n’était pas l’idéal. La police nationale et la gendarmerie sont passées à la verbalisation électronique. »

Comment ça marche ?

Le policier municipal constate et relève l’infraction avec son appareil « et ici, sur la commune, la municipalité a choisi qu’un papier d’information de couleur soit apposé sur le pare-brise pour en informer le conducteur. »

En fin de journée, l’appareil portatif est remis sur son socle et les données sont télétransmises au Centre national de traitements (CNT) de Rennes et après identification de l’immatriculation, l’avis de contravention est édité et envoyé automatiquement par courrier au domicile du titulaire de la carte grise.

Le contrevenant paie l’amende ou peut contester auprès de l’officier du ministère public du lieu de l’infraction.

Le trésor public procède au recouvrement de l’amende.

« Pour moi, ce nouveau système est un gain de temps. N’ayant plus de gestion administrative, cela me permet d’être plus disponible sur le terrain. »

À noter que le point essentiel des contraventions dans la commune concerne le stationnement sur les trottoirs.