Prochain permis côtier à compter du 01 février 2025, inscription à l'Igloo à compter du 15 janvier 2025

L’une des plus belles merveilles du monde…

Merci à tous ceux qui ont contribué à rendre le manitou magnifique.

 

En route vers le Brésil

Nos amis ont quitté Madère. En route pour le Brésil.

Adieu Madère, je t’aimais bien, tu sais ! CAP plein Sud, direction les Canaries. BRUNO

Bruno à Madère

Bruno s’en va en Guadeloupe…

Dimanche 24 octobre 2021, le bateau Adepa (pour l’Association de défense et d’étude des personnes amputées) et son équipage s’élanceront depuis la pointe d’Arradon (Morbihan) pour une traversée de l’Atlantique direction La Guadeloupe. À l’occasion de ce départ, un pot sera offert à la jetée de la pointe d’Arradon à 11 h 30.

Quatre à bord

Le projet est porté par l’Arradonnais Daniel Gachignard, lui-même amputé en dessous du genou gauche après un accident domestique grave survenu en 2006, et correspondant régional pour Adepa.

Il sera accompagné de son épouse Brigitte Gachignard, de l’Arradonnais Jean-Louis de Gélis et de Bruno Fargier. La traversée se fera sur un Sun Odyssey 39i, voilier de 12 mètres de longueur.

La voile pour tous

« À force de persévérance et d’acharnement, je suis parvenu à pratiquer à nouveau mes sports favoris », c’est l’un des objectifs de cette transat, celui de déconstruire certains clichés relatifs au handicap.

C’est le projet que porte Daniel Gachignard depuis plusieurs années, lui qui est rentré au sein de l’équipe de France paralympique en 2012 et qui s’est entraîné aux côtés de Damien Séguin.

Dans la description de son projet, il indique vouloir « apporter un mieux-être physique et psychologique, par la pratique du sport et de la navigation, en particulier en utilisant les notions de mixité et d’inclusion. Inciter à regarder la personne et non le handicap lui-même. »

Une transat solidaire

Autre objectif de cette traversée jusqu’aux Antilles : apporter des prothèses de jambes sur l’île de la Dominique, non couverte par les ONG (organisation non gouvernementale), pour offrir une nouvelle vie aux personnes amputées qui vivent sur place. Cette initiative se fait en collaboration avec l’association Keep walking association (KWA).

Aussi, les quatre marins proposeront au terme de leur transat des croisières d’une semaine partout aux Antilles pour des personnes amputées, « afin de leur faire découvrir les plaisirs de la navigation et de la voile ».

A l’écoute des besoins

Enfin, ils iront à la rencontre de personnes amputées dans les centres de rééducation de La Guadeloupe et de La Martinique.

L’entraide est une des principales missions d’Adepa qui se décrit comme une « plateforme permettant d’exprimer les besoins des personnes amputées et de leurs familles, de répondre aux questions qu’elles se posent et d’apporter un soutien psychologique par le biais d’interventions dans les hôpitaux ou dans les centres de rééducation. »

DAN

Hommage à Daniel Jéhanno par le commandant Marc Cornil, ancien capitaine du Belem

« Le maître d’équipage Daniel Jéhanno, Bosco emblématique du trois-mâts Belem a « largué ses amarres » ou plutôt comme disaient les marins de la grande époque commerciale du navire a « filé sa bosse par le bout » expression qui exprime qu’irrémédiablement un canot, ne peut plus être relié à la terre par sa bosse (petite amarre) car ce lien physique lui a échappé…

Daniel Jéhanno a été « mon bosco », en alternance avec Patrice Cahérec pendant treize années… C’est dire si je le connaissais bien !

Son parcours atypique, ayant été chauffeur de taxis à Paris au début de sa vie professionnelle, ne l’a pas empêché à travers une passion immense pour les grands voiliers de commerce, leurs équipages et cette période glorieuse de la navigation à voile de devenir un bosco dans toute l’acceptation du vocable.

Grand gardien de la tradition ayant la connaissance réelle du matelotage si riche de détails, il a réalisé une grande partie de la confection du gréement et son renouvellement, assuré un entretien ne dérogeant pas à la règle de l’art qui faisait entre autre la fierté de son commandant.

Ne tolérant pas la mauvaise utilisation des mots marins, j’avais en « mon bosco » une personne comprenant parfaitement les subtilités et les nuances du beau et nécessaire langage marin si bien décrit par le grand auteur et marin Joseph Conrad …

Il avait à l’esprit la nécessaire persévérance afin de réussir les actions commandées par les officiers de quart ou le commandant et dictées par les conditions existantes souvent dantesques tel cet évènement dont je me souviens…

Au large du cap Finistère, entrant dans le golfe de Gascogne qui peut être redoutable, par force 11, sous toile très réduite en fuite devant le temps dans une mer devenant grosse et dangereuse où la gouverne devenait difficile et dangereuse pour l’homme de barre, le petit foc aidant à gouverner à cette allure a explosé dans un bruit sec comme un coup de canon, il ne restait plus que les ralingues, la voile avait disparu…

Je fais appeler le bosco lui demandant d’envoyer un autre foc, manœuvre risquée dangereuse et pas du tout certaine de réussir dans cette tourmente inhumaine, en lui expliquant que c’est indispensable pour pouvoir gouverner à cette allure d’avoir un foc bordé plat et ne pas risquer de tomber en travers de la mer. Je sais que l’opération n’est pas certaine de réussir, je connais la difficulté, mais je dois donner cet ordre pour la sécurité du navire…

Le bosco groume… il n’est pas content mais réunit ses hommes pour cette opération et bien entendu il réussit….

C’est cela un bon bosco et du temps des grands voiliers de commerce les capitaines avaient un grand respect pour les maîtres d’équipage, j’ai également ce respect.

Tous les marins aiment « leur bateau » d’un amour immense et les servent avec beaucoup de cœur, c’était le cas du Bosco Daniel Jéhanno mais je dirais qu’il a été en plus un très grand serviteur du trois-mâts barque Belem sur de très nombreuses années pour la grande satisfaction de ses commandants et de son armateur, la Fondation Belem.

Que le roulis des allures portantes, bien connu dans les alizés divins cette fois berce Daniel Jéhanno dans une éternelle et douce navigation sur un beau trois mâts imaginaire, sachant qu’une partie de sa mémoire imprégnera et pour longtemps le Belem… »

Commandant Marc Cornil,

Capitaine du trois-mâts Belem de 1990 à 2003

Hennebont. Au port, une capacité d’accueil de 200 emplacements

Gérard Perron, président des Pêcheurs-plaisanciers répond aux questions d’Ouest-France.

Quel est le rôle de votre association ?

Défendre les intérêts de nos 150 adhérents plaisanciers. Nous leur offrons des installations, des services et accès aux pontons. L’association a également un rôle de représentation auprès des instances gestionnaires du port, auprès des décideurs de la réglementation de la pêche et de la FNPP (Fédération nationale de la pêche plaisance). Nous sommes enfin centre de formation aux permis côtier et hauturier. C’est, à chaque fois, du 100 % de réussite car nous prenons le temps de former les stagiaires. La semaine prochaine débute une nouvelle formation au permis côtier et au permis fluvial en mai.

Vous assurez la gestion du port…

C’est de la compétence de la région. Celle-ci l’a déléguée à la ville. Par appel d’offres pour la gestion des mouillages et des installations, nous exerçons un contrat de service. Depuis le pont Jehanne-la-Flamme jusqu’au chantier naval Baudart, il y a des emplacements pour 200 bateaux. Les Pêcheurs-plaisanciers gèrent ces emplacements, assurent l’entretien, récupèrent la taxe portuaire pour les bateaux de passage. Un subventionnement municipal permet, en personnel, un temps plein et un mi-temps.

Quelles perspectives à venir ?

Après un mois et demi d’arrêt au premier confinement, l’association a fonctionné tout le temps. Mais le côté convivial en a pâti : pas de sorties, pas d’accueil de touristes, pas d’échanges avec les autres associations. Pour ce qui est de la gestion du port, nous nous sommes engagés seulement jusqu’au 31 décembre 2021. Au vu de l’âge des adhérents, de la fatigue des bénévoles, des situations parfois complexes, nous voulons nous en tenir à une vie associative. C’est le rôle des professionnels de gérer. Ou bien la Ville fonctionnera en gestion directe ou ce sera de la compétence de l’Agglomération. En termes de souhaits, pour que ce port soit attractif, il faudrait des installations à la hauteur des attentes, comme un bureau du port et un autre ponton d’accueil, au quai Tabarly.