Prochain permis côtier à compter du 15 janvier 2024

Bruno s’en va en Guadeloupe…

Dimanche 24 octobre 2021, le bateau Adepa (pour l’Association de défense et d’étude des personnes amputées) et son équipage s’élanceront depuis la pointe d’Arradon (Morbihan) pour une traversée de l’Atlantique direction La Guadeloupe. À l’occasion de ce départ, un pot sera offert à la jetée de la pointe d’Arradon à 11 h 30.

Quatre à bord

Le projet est porté par l’Arradonnais Daniel Gachignard, lui-même amputé en dessous du genou gauche après un accident domestique grave survenu en 2006, et correspondant régional pour Adepa.

Il sera accompagné de son épouse Brigitte Gachignard, de l’Arradonnais Jean-Louis de Gélis et de Bruno Fargier. La traversée se fera sur un Sun Odyssey 39i, voilier de 12 mètres de longueur.

La voile pour tous

« À force de persévérance et d’acharnement, je suis parvenu à pratiquer à nouveau mes sports favoris », c’est l’un des objectifs de cette transat, celui de déconstruire certains clichés relatifs au handicap.

C’est le projet que porte Daniel Gachignard depuis plusieurs années, lui qui est rentré au sein de l’équipe de France paralympique en 2012 et qui s’est entraîné aux côtés de Damien Séguin.

Dans la description de son projet, il indique vouloir « apporter un mieux-être physique et psychologique, par la pratique du sport et de la navigation, en particulier en utilisant les notions de mixité et d’inclusion. Inciter à regarder la personne et non le handicap lui-même. »

Une transat solidaire

Autre objectif de cette traversée jusqu’aux Antilles : apporter des prothèses de jambes sur l’île de la Dominique, non couverte par les ONG (organisation non gouvernementale), pour offrir une nouvelle vie aux personnes amputées qui vivent sur place. Cette initiative se fait en collaboration avec l’association Keep walking association (KWA).

Aussi, les quatre marins proposeront au terme de leur transat des croisières d’une semaine partout aux Antilles pour des personnes amputées, « afin de leur faire découvrir les plaisirs de la navigation et de la voile ».

A l’écoute des besoins

Enfin, ils iront à la rencontre de personnes amputées dans les centres de rééducation de La Guadeloupe et de La Martinique.

L’entraide est une des principales missions d’Adepa qui se décrit comme une « plateforme permettant d’exprimer les besoins des personnes amputées et de leurs familles, de répondre aux questions qu’elles se posent et d’apporter un soutien psychologique par le biais d’interventions dans les hôpitaux ou dans les centres de rééducation. »

DAN

Hommage à Daniel Jéhanno par le commandant Marc Cornil, ancien capitaine du Belem

« Le maître d’équipage Daniel Jéhanno, Bosco emblématique du trois-mâts Belem a « largué ses amarres » ou plutôt comme disaient les marins de la grande époque commerciale du navire a « filé sa bosse par le bout » expression qui exprime qu’irrémédiablement un canot, ne peut plus être relié à la terre par sa bosse (petite amarre) car ce lien physique lui a échappé…

Daniel Jéhanno a été « mon bosco », en alternance avec Patrice Cahérec pendant treize années… C’est dire si je le connaissais bien !

Son parcours atypique, ayant été chauffeur de taxis à Paris au début de sa vie professionnelle, ne l’a pas empêché à travers une passion immense pour les grands voiliers de commerce, leurs équipages et cette période glorieuse de la navigation à voile de devenir un bosco dans toute l’acceptation du vocable.

Grand gardien de la tradition ayant la connaissance réelle du matelotage si riche de détails, il a réalisé une grande partie de la confection du gréement et son renouvellement, assuré un entretien ne dérogeant pas à la règle de l’art qui faisait entre autre la fierté de son commandant.

Ne tolérant pas la mauvaise utilisation des mots marins, j’avais en « mon bosco » une personne comprenant parfaitement les subtilités et les nuances du beau et nécessaire langage marin si bien décrit par le grand auteur et marin Joseph Conrad …

Il avait à l’esprit la nécessaire persévérance afin de réussir les actions commandées par les officiers de quart ou le commandant et dictées par les conditions existantes souvent dantesques tel cet évènement dont je me souviens…

Au large du cap Finistère, entrant dans le golfe de Gascogne qui peut être redoutable, par force 11, sous toile très réduite en fuite devant le temps dans une mer devenant grosse et dangereuse où la gouverne devenait difficile et dangereuse pour l’homme de barre, le petit foc aidant à gouverner à cette allure a explosé dans un bruit sec comme un coup de canon, il ne restait plus que les ralingues, la voile avait disparu…

Je fais appeler le bosco lui demandant d’envoyer un autre foc, manœuvre risquée dangereuse et pas du tout certaine de réussir dans cette tourmente inhumaine, en lui expliquant que c’est indispensable pour pouvoir gouverner à cette allure d’avoir un foc bordé plat et ne pas risquer de tomber en travers de la mer. Je sais que l’opération n’est pas certaine de réussir, je connais la difficulté, mais je dois donner cet ordre pour la sécurité du navire…

Le bosco groume… il n’est pas content mais réunit ses hommes pour cette opération et bien entendu il réussit….

C’est cela un bon bosco et du temps des grands voiliers de commerce les capitaines avaient un grand respect pour les maîtres d’équipage, j’ai également ce respect.

Tous les marins aiment « leur bateau » d’un amour immense et les servent avec beaucoup de cœur, c’était le cas du Bosco Daniel Jéhanno mais je dirais qu’il a été en plus un très grand serviteur du trois-mâts barque Belem sur de très nombreuses années pour la grande satisfaction de ses commandants et de son armateur, la Fondation Belem.

Que le roulis des allures portantes, bien connu dans les alizés divins cette fois berce Daniel Jéhanno dans une éternelle et douce navigation sur un beau trois mâts imaginaire, sachant qu’une partie de sa mémoire imprégnera et pour longtemps le Belem… »

Commandant Marc Cornil,

Capitaine du trois-mâts Belem de 1990 à 2003

Hennebont. Au port, une capacité d’accueil de 200 emplacements

Gérard Perron, président des Pêcheurs-plaisanciers répond aux questions d’Ouest-France.

Quel est le rôle de votre association ?

Défendre les intérêts de nos 150 adhérents plaisanciers. Nous leur offrons des installations, des services et accès aux pontons. L’association a également un rôle de représentation auprès des instances gestionnaires du port, auprès des décideurs de la réglementation de la pêche et de la FNPP (Fédération nationale de la pêche plaisance). Nous sommes enfin centre de formation aux permis côtier et hauturier. C’est, à chaque fois, du 100 % de réussite car nous prenons le temps de former les stagiaires. La semaine prochaine débute une nouvelle formation au permis côtier et au permis fluvial en mai.

Vous assurez la gestion du port…

C’est de la compétence de la région. Celle-ci l’a déléguée à la ville. Par appel d’offres pour la gestion des mouillages et des installations, nous exerçons un contrat de service. Depuis le pont Jehanne-la-Flamme jusqu’au chantier naval Baudart, il y a des emplacements pour 200 bateaux. Les Pêcheurs-plaisanciers gèrent ces emplacements, assurent l’entretien, récupèrent la taxe portuaire pour les bateaux de passage. Un subventionnement municipal permet, en personnel, un temps plein et un mi-temps.

Quelles perspectives à venir ?

Après un mois et demi d’arrêt au premier confinement, l’association a fonctionné tout le temps. Mais le côté convivial en a pâti : pas de sorties, pas d’accueil de touristes, pas d’échanges avec les autres associations. Pour ce qui est de la gestion du port, nous nous sommes engagés seulement jusqu’au 31 décembre 2021. Au vu de l’âge des adhérents, de la fatigue des bénévoles, des situations parfois complexes, nous voulons nous en tenir à une vie associative. C’est le rôle des professionnels de gérer. Ou bien la Ville fonctionnera en gestion directe ou ce sera de la compétence de l’Agglomération. En termes de souhaits, pour que ce port soit attractif, il faudrait des installations à la hauteur des attentes, comme un bureau du port et un autre ponton d’accueil, au quai Tabarly.

Joseph Ponthus

« À la ligne » est le premier roman de Joseph Ponthus. C’est l’histoire d’un ouvrier intérimaire qui embauche dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Ce qui le sauve, c’est qu’il a eu une autre vie. Il connaît les auteurs latins, il a vibré avec Dumas, il sait les poèmes d’Apollinaire et les chansons de Trenet. C’est sa victoire provisoire contre tout ce qui fait mal, tout ce qui aliène. Et, en allant à la ligne, on trouvera dans les blancs du texte la femme aimée, le bonheur dominical, le chien Pok Pok, l’odeur de la mer.
Par la magie d’une écriture tour à tour distanciée, coléreuse, drôle, fraternelle, la vie ouvrière devient une odyssée où Ulysse combat des carcasses de boeufs et des tonnes de boulots comme autant de cyclopes.

« L’usine a enlevé tout le gras de mes textes ».

Joseph Ponthus nous a quitté hier 24 février.

https://www.franceculture.fr/emissions/par-les-temps-qui-courent

RAPPORT MORAL ACTIVITES 2020

Après l’Assemblée Générale du 12 janvier 2020, où notre Président Pascal BAUDOIN a souhaité être remplacé dans les fonctions qu’il a exercées au sein l’association depuis 2004, le conseil d’administration s’est réuni le 18 janvier 2020 afin d’élire le nouveau bureau et répartir les fonctions de chaque responsable (voir le tableau joint). Pascal a été élu Président d’Honneur et remercié pour l’ensemble de son engagement et son dévouement pour notre association.

Son dynamisme, ses compétences mis au service de tous, sa convivialité, sa générosité auront permis à ce que l’APPH, une des associations les plus actives d’Hennebont, soit reconnue et respectée tant par nos partenaires communaux que par ceux du département et de la fédération nationale de la plaisance et des pêches en mer (FNPP). Si Pascal a souhaité être soulagé de sa responsabilité de Président de l’APPH, il continue de défendre nos intérêts au niveau du comité départemental (CD56) où il garde la présidence ainsi qu’au sein de notre fédération comme responsable de la commission portuaire. Qu’il soit ici remercié et félicité pour son dévouement et son don de soi au service des pêcheurs et plaisanciers, de la collectivité et de la défense de notre environnement pour la pratique d’une pêche de loisir responsable et en toute sécurité. Il aura marqué de son empreinte, la vie et le développement de l’APPH. Il aura aussi permis qu’elle soit retenue pour la gestion du port et contribué à ce que la zone du Tymor soit devenue le pôle nautique que nous connaissons aujourd’hui.

Malheureusement, notre activité aura été marquée en 2020 par le décès brutal d’un autre pilier de la zone du Tymor, notre ami Pierre Marie BERNARD, créateur et gérant de la société BILLIE MARINE. Il aura avec le développement de son entreprise, contribué à l’extension des activités nautiques sur Hennebont. Présent aux festivités organisées par l’APPH, il nous manque sur la cale et à l’igloo. Nous souhaitons bon courage à son épouse, ses enfants et les employés de sa société qui poursuit l’activité créée en 1988 et venue s’installer dans les anciens locaux de la S A M.

De même, nous avons perdu notre ami Albert Le Clanche, dit « bébert », trésorier discret et efficace de l’association des pêcheurs en mer à qui nous présentons toutes nos condoléances et notre soutien.

L’année 2020 aura évidemment été marquée par l’arrivée du coronavirus qui aura et qui continue d’entraver notre activité. Avec le confinement en mars, l’igloo a été fermé jusqu’en mai, rouvert puis refermé en novembre. Nous avons dû également annuler bon nombre d’activités traditionnelles organisées par l’association comme : l’accueil d’autres associations, cochon grillé, sortie des enfants du centre aéré, sortie des bénévoles, repas dansant, sécurité du 14 juillet et de l’arrivée du Père Noël etc… Vous trouverez annexée à la présente la liste des activités prévues et réellement effectuées en 2020. Au déconfinement en Mai, nous avons pu, après le nettoyage de printemps, installer le chapiteau sur le terre-plein de l’association. Il aura permis aux membres de l’association de se rencontrer avant et après les parties de pêche et sorties en mer, tout en respectant les règles sanitaires. Son démontage en octobre, décidé précipitamment pour cause de fort coup de vent, aura montré la réactivité de bénévoles dévoués. Qu’ils soient ici remerciés.

Si la saison de pêche a été quelque peu perturbée par cette pandémie qui se poursuit, cela n’a pas empêché des pêcheurs confirmés de l’APPH de faire de jolies pêches de lieus, merlans, bars et autres maquereaux et surtout des pique-niques, apéro dans les criques ensoleillées de l’Ile de Groix, de quoi renouer avec le plaisir de la pêche en mer en toute convivialité avec le respect de la règlementation pour la pêche plaisance évidemment. Le nouveau bureau élu a, pendant l’année 2020, tenu à assurer le fonctionnement du port avec les permanents employés de l’association (Jean-Marc et Emmanuel) et des bénévoles volontaires. En mission de service public, la surveillance, l’entretien, les réparations des mouillages et l’accueil des plaisanciers ont été assurés tout au long de l’année.

Conformément aux décisions prises en conseil d’administration et avec l’accord des services municipaux, il a été procédé au remplacement du ponton et de la passerelle réservée aux membres de l’APPH dite passerelle des annexes qui devront comme le stipule le règlement du port, porter le nom et le numéro du bateau amarré sur un mouillage du port.

D’autre part le manitou et la remorque de mise à l’eau ont été remis en état par Serge, Patrick, Jacky, Pascal EVANO qu’ils soient ici remerciés pour leurs services et compétences bénévoles. A la demande des services municipaux, des bénévoles ont aussi avec Jean Marc dégagé, découpé et transporté chez le ferrailleur GUYOT, les pontons offerts à l’association et stockés aux ateliers municipaux (Rue Balzac). La vente de l’aluminium aura permis d’abonder les recettes de l’association. Pour sa part, l’igloo a rouvert au déconfinement et permis ainsi à bon nombre d’adhérents de partager quelques bons moments de convivialité et bonnes rigolades, faute de ne pouvoir se rencontrer aux repas organisés précédemment.

Merci à Jojo et Jacky d’avoir assuré la permanence et son fonctionnement. Serge a renouvelé le revêtement de sol. Nous avons aussi poursuivi les cours et la préparation des permis côtiers et hauturiers.

Pascal ayant souhaité être déchargé de cette responsabilité, Gérard en assure actuellement la direction. Philippe et Gérard assurent les cours théoriques et pratiques. Les 9 candidats au permis côtier ont été reçus. 2 sur 3 ont été admis au permis hauturier. 3 candidats au permis hauturier sont actuellement en préparation pour la session du 19 février 2021. Le bateau école a été révisé et remis en état afin d’assurer la formation pratique dans de bonnes conditions.

Enfin, concernant la gestion du port et des mouillages, le contrat de service confié par la ville à notre association expirait au 31 décembre 2020. Un appel d’offre a été lancé par la mairie pour l’année 2021. Avec l’accord du CA, nous avons reformulé notre proposition dans la continuité du contrat en cours jusqu’au 31 décembre 2021, sachant qu’à terme, les bénévoles aidant Jean Marc et Emmanuel ne souhaitent plus poursuivre leur contribution l’an prochain. L’avenir du port est donc en réflexion. Lors du conseil portuaire et à l’occasion des réunions préparatoires au renouvellement du contrat de service, les élus municipaux actuellement en charge nous ont fait savoir qu’une étude est actuellement en cours pour l’aménagement et le fonctionnement du port. Les anciens locaux de la DDE acquis par la ville ne sont pas encore aménagés pour un faire un bureau du port et la situation sanitaire a retardé les études sur les travaux à réaliser sur le port. Pour toutes ces raisons nous avons justifié notre refus d’approuver toute augmentation des tarifs par la situation difficile que traverse bon nombre de nos adhérents et l’absence de nouveaux services à venir que nous réclamons depuis des années (ponton et bureau d’accueil, sanitaires, navettes…)

Je voudrais ici remercier Armelle qui assure depuis des années, non seulement la trésorerie de notre association mais aussi l’administration et les relations avec les différents services en charge de la gestion du port, du personnel et des permis bateaux. Discrète, efficace, compétente, sans elle l’APPH ne serait pas ce qu’elle est devenue, une association sérieuse, respectée et dynamique.

Je tiens aussi à remercier l’ensemble des membres du bureau, du conseil d’administration et les bénévoles actifs qui, avec leurs moyens et leur disponibilité apportent leur contribution à la vie de l’association. Ils forment l’équipage du bateau « APPH » et le fait naviguer et surmonter les coups de vent et la mer agitée, sans eux le capitaine ne peut rien. En vous souhaitant bonne lecture de ces comptes rendus et au plaisir de se revoir rapidement,

LE PRESIDENT

G. PERRON